Mali, Burkina Faso et Niger : les attaques contre les écoles se multiplient


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LES ELEVES AU MALI

Le système éducatif du Mali, du Burkina Faso et du Niger est fragilisé par les attaques contre les écoles, les enseignants et les élèves. Dans un rapport publié à l’occasion de la célébration, ce 9 septembre, de la première journée internationale des Nations Unies pour la protection de l’éducation contre les attaques, la Coalition mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques (GCPEA) indique que plus de 85 attaques ont ciblé les écoles du Burkina Faso et du Niger , entre janvier et juillet 2020 ; alors qu’au Mali, au moins 27 attaques ont ciblé les collèges, lors de la réouverture des écoles au mois de juin dernier.

Dans ce rapport intitulé « Soutenir une éducation sure dans le Sahel central », la Coalition mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques (GCPEA) documente plus de 85 attaques contre les écoles au Burkina Faso et au Niger, ainsi que 27 autres contre les collèges au Mali. Suite à l’activisme des groupes armés, ces attaques contre l’éducation ont conduit à la fermeture de plus de 2 000 écoles, dans les trois Etats, parmi elles 1 100 écoles fermées au Mali, l’année dernière.

Les écolières, les étudiantes et les éducatrices les plus affectées par ces attaques !

Les grossesses, le viol, le risque des mariages précoces et d’autres formes des violences sexuelles, sont entre autres, les conséquences de ces attaques sur la vie des étudiantes, écolières et éducatrices.

Face à cette situation, la Coalition mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques (GCPEA) appelle à un soutien durable pour mettre en œuvre la déclaration sur la sécurité dans les écoles. « A l’occasion de cette première journée internationale des Nations Unies pour la protection de l’éducation contre les attaques et au milieu de la pandémie de Covid-19, les gouvernements et les bailleurs de fonds devraient agir pour protéger les élèves et les éducateurs, les écoles et les Universités contre les attaques, au Sahel central et dans le monde », a déclaré Diya Nijhowne, Directrice exécutive de la GCPEA.

Proclamée à la suite d’une décision de l’Assemblée générale des Nations Unies, cette journée vise à exprimer des préoccupations quant aux effets de la violence permanente sur les enfants et leur capacité à accéder à l’éducation. La célébration de cette journée est aussi une occasion pour les Nations Unies de rappeler à ces membres la nécessité de maintenir l’éducation en tête des politiques publiques.

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