Au moins 40 militaires ont été tués dans les sanglants combats qui ont opposé mercredi l’armée malienne aux rebelles Touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Le bilan est lourd. Au moins une quarantaine de militaires maliens a été tuée, et une cinquantaine blessée dans les combats qui les ont opposé mercredi aux rebelles Touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) à Kidal, leur fief historique. Au moins 70 autres ont été faits prisonniers après les affrontements de ces derniers jours à Kidal, a affirmé Moussa Ag Attaher, l’un des porte-parole de la rébellion, ce jeudi à Ouagadougou, la capitale burkinabé.
Des morts du côté de l’armée malienne
De son côté, le MNLA déplore deux morts, dont un officier et une dizaine de blessés, selon son porte-parole, basé dans la capitale burkinabé. Une source militaire à la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), basée à Kidal, a en effet confirmé mercredi qu’il y avait « des prisonniers et des morts dans les rangs de l’armée malienne ».
Kidal, tombée depuis le 17 mai aux mains des rebelles touaregs, est le théâtre de violents combats entre l’armée malienne et des groupes armés, dont le MNLA. La rébellion affirme avoir pris le contrôle de la ville en défaisant les forces régulières. Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta et le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon ont demandé un « cessez-le-feu immédiat ». Les autorités maliennes ont aussi reconnues la défaite des soldats maliens face à leurs adversaires soutenus par d’autres groupes armés.