La capitale malienne a été le théâtre d’une attaque armée, ce matin. Des individus armés non identifiés ont attaqué un camp de gendarmerie. Les échanges de tirs ont duré plusieurs minutes, semant la panique parmi les habitants.
La quiétude de Bamako a été brutalement interrompue, ce mardi matin, par des tirs nourris. Un camp de gendarmerie, situé dans le quartier de Faladié, a été pris pour cible par des assaillants lourdement armés, rapporte RFI. Les habitants, terrorisés, ont été contraints de se confiner chez eux. Les forces de sécurité sont rapidement intervenues pour repousser les assaillants.
Mystère autour de l’attaque armée
Pour le moment, aucune information sur les assaillants, encore moins le mobile de leur assaut. Ce genre d’incident n’est pas nouveau au Mali, depuis la prise du pouvoir par la junte militaire. Début septembre 2023, ce pays ouest-africain a été endeuillé par plusieurs attaques meurtrières, dont certaines perpétrées contre les forces de défense et de sécurité.
La base militaire et l’aéroport de Gao ont été la cible d’une attaque terroriste. L’information avait été donnée par le ministère malien de la Défense. Des obus et deux véhicules kamikazes avaient ciblé des zones stratégiques. « Une attaque kamikaze complexe a eu lieu au camp militaire de Gao, dans la zone de l’aéroport », avait-on indiqué. Une attaque qui intervenait après deux autres perpétrées la veille.
15 militaires et 50 terroristes tués
Un premier assaut avait été perpétré contre un bateau fluvial transportant des passagers, dans la région de Tombouctou. Quant au second, il avait visé une base militaire, non loin de Bamba, dans la région de Gao. Le bilan faisait état d’au moins 49 civils qui avaient perdu la vie au cours de ces assauts meurtriers. Par ailleurs, 15 militaires et 50 terroristes avaient été annoncés morts suite à ces attaques.
Des attaques terroristes qui avaient été revendiquées par le JNIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), une branche d’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) active au Sahel. Le groupe terroriste avait mis sa menace à exécution de mener une guerre totale contre l’État malien avec à sa tête le colonel Assimi Goïta.