Le nord du Mali continue d’enregistrer des heurts entre les groupes armés et les forces armées du pays. En effet, ce mercredi, à Goundam, deux membres de la garde nationale malienne ainsi qu’en enfant ont été tués par des hommes armés.
La population de la ville de Goundam, au nord du Mali, s’est réveillée, ce mercredi 29 avril 2015, sous des coups de feu entre les groupes rebelles et les forces armées du pays. Trois morts sont à déplorer : le chef de la garde nationale, son adjoint et un enfant. Une attaque qui démontre la dangerosité de cette région aux mains des groupes armés, depuis plusieurs années.
L’attaque semble avoir été inattendue. « Des hommes armés son venus par surprise, tirer violemment dans le camp de la garde de Goundam tuant sur le coup deux militaires et un enfant », précise une source militaire malienne. Une information qui a été confirmée par une source sécuritaire au sein de la mission de l’ONU au Mali.
Cette attaque contre Goundam intervient deux jours après que des soldats de la force onusienne de la MINUSMA aient essuyé, à Tombouctou des tirs des groupes armés. Ce combat n’a pas fait de victimes mais démontre qu’il y a un réel regain de violences au nord du pays.
Le Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (GATIA) a repris la ville de Ménaka située au nord-est du Mali des mains du Mouvement de libération de l’Azawad, ce lundi. Cette ville était aux mains du MNLA, depuis près d’un an. Un acte qui constitue une rupture du cessez le feu pour le MNLA.
Dans un communiqué, le gouvernement appelle au calme, à quelques jours de la signature de l’accord de paix d’Alger, prévue le 15 mai prochain.