Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a revendiqué l’attentat suicide perpétré samedi à Tombouctou. Le groupe terroriste affirme avoir tué 16 soldats maliens.
Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a une nouvelle fois frappé le nord-Mali. Le groupe terroriste responsable de nombreux enlèvements d’occidentaux a revendiqué ce lundi l’attaque suicide qui a eu lieu samedi dans l’emblématique ville de Tombouctou, au nord-Mali. Pis, AQMI affirme y avoir tué 16 soldats, rapporte le site d’information privé mauritanien Alakhbar.
De leur côté, les autorités maliennes ont indiqué qu’il y avait deux morts et six soldats blessés. Mais selon Alakhbar, qui cite un porte-parole non identifié d’AQMI, deux kamikazes à bord « d’un véhicule transportant plus d’une tonne d’explosifs » ont réussi à atteindre le camp de l’armée malienne à Tombouctou, samedi et « cette explosion a fait 16 morts parmi les militaires maliens et plusieurs blessés ».
Attaques inacceptables selon l’ONU
Il s’agit de la troisième attaque suicide de l’histoire de la ville mythique, dans le nord-est du Mali. Et elle prouve bien que les groupes terroristes qui s’étaient emparés du nord-Mali, même s’ils ont été chassés par les troupes françaises et africaines, rodent toujours autour de la localité. Le représentant du secrétaire général des Nations Unies au Mali et chef de la Minusma, Bert Koenders, a fermement condamné « ce type d’attaques », estimant qu’elles sont « inacceptables », réitérant le soutien de sa mission aux autorités maliennes pour la restauration de la paix et de la stabilité sur tout le territoire.
Le gouvernement malien a, lui, admis que « la multiplication de ces attentats démontre que « la guerre contre le terrorisme n’est pas terminée et que la situation sécuritaire demeure fragile dans toute la zone sahélo-saharienne ».