Un attentat-suicide à la voiture piégée mardi à Kidal, ville située à l’extrême nord-est du Mali, a fait 7 morts et 11 blessés. L’attaque aurait été perpétrée par le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA).
7 morts et 11 blessés dans un attentat-suicide. L’attaque a été perpétrée mardi à Kidal, ville située à l’extrême nord-est du Mali. Le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA) serait à l’origine de cet attentat à la voiture piégée.
« Un véhicule piégé a explosé à 19h30 (20h30 à Paris). L’attentat-suicide a été perpétré contre le check-point de la partie est de Kidal, tenu par le MNLA », a déclaré une source militaire jointe depuis Gao (environ 350 km au sud de Kidal), rapporte LeFigaro.fr. Et d’ajouter : « C’était un kamikaze en pick-up. L’attaque ne visait pas directement les Français, parce que l’attaque était dirigée vers l’extérieur (de la ville) et non vers l’aéroport tenu par les Français ».
7 morts et 11 blessés
Cet attentat-suicide a été annoncé par le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA). « Mais le chef du MIA, Alghabass Ag Intalla, a soutenu que l’explosion s’est produite « à une barrière militaire » de son mouvement, « à la sortie » de la ville », signale LeFigaro.fr.
Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a établi un « bilan provisoire » de « 7 morts (parmi ses) combattants ainsi que plusieurs blessés ».
Ce n’est pas la première fois que le MNLA est visé par les islamistes. Vendredi dernier, un attentat-suicide à la voiture piégée, perpétré à Inhalil, près de Tessalit, contre les rebelles touaregs, a causé la mort de cinq personnes, dont deux kamikazes.
Le MNLA est de plus en plus la cible des terroristes à cause de son ralliement à l’armée française. Et les jihadistes reprochent à la France d’avoir « rétrocédé » au mouvement le contrôle de la ville de Kidal.
Les troupes françaises ont repris fin janvier la troisième grande ville du Nord-Mali. La reconquête de cette région administrative est très symbolique car il s’agissait du bastion d’Ansar Dine, le groupe de Touaregs pro-charia, la loi islamique.
Les troupes françaises ne contrôlent cependant que l’aéroport et tous les accès de la ville. D’où la difficulté de la sécuriser entièrement.