Au moins 6 militaires maliens sont morts, dans l’attaque des positions des forces armées maliennes (FAMa) par des hommes armés non identifiés à Boni, au centre du pays, vendredi. « Les postes FAMa de Boni ont fait l’objet d’attaques simultanées », a indiqué l’armée malienne, précisant que « les premières évaluations font état d’un bilan de 6 morts et un blessé côté FAMa ».
L’insécurité est toujours de mise dans la région sahélo-sahélienne : Burkina Faso, Niger, Mauritanie, Tchad, Nigeria… Au moins 6 militaires maliens ont été tués et un autre blessé, dans l’attaque des positions des forces armées maliennes (FAMa) par des hommes armés non identifiés à Boni, au centre du pays, vendredi. « Les postes FAMa de Boni ont fait l’objet d’attaques simultanées, cet après-midi aux environs de 16h20 auxquelles ils ont vigoureusement riposté », a indiqué l’armée malienne sur sa page Facebook. « Les premières évaluations font état d’un bilan de 6 morts et un blessé côté FAMa », a précisé la même source, promettant de revenir avec « d’amples informations sur la situation ».
Depuis le début de l’année en cours, les attaques contre les positions de l’armée sont devenues monnaie courante dans le Nord et le Centre du Mali. Au moins une trentaine de soldats y ont laissé la vie, au mois de mars dernier dans une attaque près des frontières du Burkina Faso et du Niger. Le Mali a basculé dans une violence sans président, en 2012, avec l’occupation de sa partie Nord par plusieurs groupes terroristes, ce qui avait d’ailleurs conduit à un coup d’État contre le régime Amadou Toumani Touré « ATT ». Mais, depuis l’intervention des forces étrangères déployées dans le septentrion malien, ces groupes terroristes se sont dispersés dans le Sud et le centre du pays où ils s’attaquent aussi bien à l’armée qu’aux civils.
Pendant ce temps, des centaines de manifestants ont demandé le retrait total des troupes françaises du pays. Vendredi dans la capitale malienne, le groupe politique « Yerewolo, Debout sur les remparts » a organisé un rassemblement. Cette manifestation intervient une dizaine de jours après l’annonce du retrait partiel des militaires français sur place, alors que le Mali tente de contenir une insurrection depuis 2012.