Au Mali, 18 Casques bleus et 2 civils blessés, c’est le bilan d’une attaque perpétrée contre la base militaire de l’ONU, à Tessalit dans le nord. C’est Olivier Salgado porte-parole de la MINUSMA, qui a donné l’information.
Au moins vingt personnes, dont 18 Casques bleus et 2 civils blessés, c’est le bilan provisoire de l’attaque au mortier contre la base militaire de la Mission onusienne au Mali (MINUSMA). Les faits ont eu lieu ce jeudi 9 janvier 2020 à Tessalit, dans la région de Kidal, nord du pays. L’information est confirmée par Olivier Salgado, porte-parole de la MINUSMA, dans différents médias. Cette région nord du Mali est la cible de violences et d’agissements attribués aux djihadistes.
Au total, selon un rapport interne de l’ONU, quinze tirs de mortiers se sont abattus dans et autour du camp de Tessalit, dans la région de Kidal, proche de la frontière algérienne. Le personnel du camp s’est abrité dans un bunker. L’attaque qui n’a pas encore été revendiquée au Mali où les populations locales se démarquent de plus en plus de la mission onusienne. Il est même annoncé une marche à Bamako, pour exiger le départ des « forces étrangères » du pays.
Un sentiment non partagé par le Président Ibrahim Boubacar Kéita qui n’a pas été tendre avec ceux qui demandent ce retrait, lors de la réception des vœux des forces vives de la nation. La guerre au Mali dure depuis 2012 et fait suite à « une insurrection de groupes salafistes djihadistes et indépendantistes pro-Azawad ». Le moment le plus pénible de cette crise a certainement été l’attaque contre le Radisson Blu de Bamako, le 20 novembre 2015. Il s’était agi d’une fusillade et d’une prise d’otages qui avaient fait 22 morts