La série sénégalaise « Maitresse d’un homme marié » est au cœur de l’actualité au pays de la Teranga. Entre les départs, notamment celui de Halima Gadji, qui été le plus remarqué, et les jugements souvent négatifs des Sénégalais, tout y passe. Suffisant pour que la structure de production, Marodi, fasse le point.
Les Sénégalais ont eu droit, dans un passé récent, à un nouveau type de feuilleton. Exit les séries classiques, éducatives, en lien avec les réalités de la société, c’est l’européanisation du cinéma sénégalais. Parmi ces nouvelles séries, une caracole en tête, en termes d’audience certes, mais aussi et surtout de polémique déclenchée dans le pays. « Maitresse d’un homme marié ». Alors que l’on s’acheminait vers la troisième saison, un problème survient. Halima Gadji, l’actrice principale, claque la porte. Les langues se délient.
« Nous avons de bons rapports avec Halima Gadji, notre problème était plutôt un souci de planning. Halima est une actrice ambitieuse, qui avait d’autres engagements. Son planning et celui des tournages n’étaient plus compatibles et nous ne pouvions pas l’attendre pour commencer la saison 3 », justifie le réalisateur El Hadji Cissokho. Abordant la question des cachets jugés dérisoires, il précise : « nos acteurs peuvent toucher plus d’un million par mois. D’une saison à l’autre les cachets peuvent augmenter ».
Au sujet de la scénariste Kalista Sy, dont il se dit qu’elle a claqué la porte, Marodi Tv précise que le contrat qui les lie est toujours en cours et qu’elle est partie en France pour des raisons personnelles, justifiant que c’est ce qui explique que depuis l’épisode 10, l’équipe de scénaristes de Marodi Tv a pris les choses en main. « Nous n’avons jamais eu de problèmes de changements de scénarii dans nos séries, car ils sont souvent changés », précise El Hadji Cissokho. Dans tous les cas, la polémique autour de cette série ne retombe toujours pas.