Surnommée « Oumou Sangaré Jr », Maïmouna Soumounou, qui a décroché cette année son diplôme de baccalauréat au Mali, continue de faire son chemin dans l’industrie musicale. Elle s’est révélée en 2012, lors de l’émission de téléréalité « Mini Star », au cours de laquelle elle a interprété, à la perfection, plusieurs chansons de la diva de la musique du Wassoulou, Oumou Sangaré. Depuis, la jeune chanteuse a bénéficié d’une grande audience dans le monde, grâce à sa belle voix.
Arrivée depuis toute petite dans la musique, grâce au soutien de son entourage et surtout de sa maman, Maïmouna Soumounou est l’une des valeurs sûres de la musique malienne. Elle est de plus en plus comparée à la diva du Wassoulou, tellement elle sait imiter le timbre de la voix d’Oumou Sangaré. Normal, puisque depuis toute jeune, sa mère voulait qu’elle chante. Non pas comme Oumou Sangaré, mais comme son homonyme, qui est sa tante et qui était la griotte du quartier. « Je suis allée à Mini Star, grâce à mon grand-frère Demba Soumbounou, en 2012, qui m’a soutenue aussi », a-t-elle révélé.
« J’ai choisi d’imiter Oumou Sangaré, parce que c’est une star nationale et internationale, pour que les gens me connaissent à travers elle. Dès que certains fans d’Oumou Sangaré me voient, ils sont contents, du fait que j’imite ses chansons, c’est déjà beaucoup », a souligné Maïmouna Soumounou, qui a débuté sa carrière musicale en 2015, en sortant son premier single intitulé « Malien Denw (les enfants du Mali) ». Une chanson dédiée à la paix au Mali, un pays en proie au terrorisme, depuis 2012.
Après « Malien Denw (les enfants du Mali) », elle lance une nouvelle chanson « Mogoya (l’humanisme), dont le clip dépasse aujourd’hui plus de 1,7 million de vues sur la plateforme YouTube. Désormais titulaire d’un baccalauréat, elle veut poursuivre ses études au Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasseké Kouyaté, pour bien se former dans le domaine de la musique, mieux comprendre la guitare et le ngoni du Wassoulou, un instrument traditionnel de la musique malienne.
« Je n’ai pas d’album sur le marché, mais j’ai par exemple un clip du nom de « Mogoya », qui est sur la Toile actuellement. À l’époque où je chantais ce morceau, j’étais dégoûtée par le comportement de l’être humain, l’hypocrisie, une réalité de notre société », a-t-elle raconté.
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