Alors que Riyad Mahrez a déploré, avec la dernière énergie, l’état de la pelouse du stade d’Algérie où lui et ses coéquipiers ont affronté l’équipe du Niger, Samuel Eto’o lui, a effectué un tour dans les stades camerounais et a été très séduit.
L’ancien international camerounais de football, Samuel Eto’o Fils, a effectué un tour dans quelques stades de son pays, qui doivent accueillir les matchs de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations de football, en 2022. L’ancien Lion indomptable a dit sa fierté face à la qualité des infrastructures sportives dont le Cameroun s’est doté.
« Je suis très fier d’être Camerounais. On a eu la chance de jouer et de visiter de beaux stades, mais en voyant nos frères Africains qui arrivent et qui apprécient ce que nous avons chez nous au Cameroun me rend encore fier », a indiqué Samuel Eto’o qui magnifiait ainsi la qualité des infrastructures de dernière génération dont son pays vient de se doter.
« C’est aussi une responsabilité parce que nous n’avons plus d’excuses. Nous ne pouvons plus dire aujourd’hui que nous n’avons pas d’infrastructures pour développer notre football. Nous sommes au niveau où nous devrons être », a poursuivi l’ancien Lion Indomptable, par ailleurs candidat à la présidence Fédération camerounaise de football.
Alors que Samuel Eto’o jubile et dit sa fierté, le champion d’Afrique, l’Algérien Riyad Mahrez, pleure les stades de son pays. En effet, aussitôt après le match qui a vu les Fennecs atomiser le Mena du Niger sur un score sans appel de 6-1, le vendredi 8 octobre dernier, le capitaine de la sélection algérienne, a poussé un véritable coup de gueule s’agissant de la qualité de la pelouse du stade Mustapha-Tchaker de Blida.
« Il faut savoir que, ce soir, le terrain était très abîmé. Il était presque injouable. Dans certains endroits, il n’y a que du sable. Sur la télé, ça ne se voit pas. Sur ces surfaces, c’est l’adversaire qui a l’avantage. Je ne comprends pas qu’après tout ce qu’on a fait on se retrouve à jouer sur une pelouse pareille. On est champion d’Afrique quand-même », a lancé Mahrez, sonnant la charge contre les dirigeants de son pays.
Visiblement dégoûté, le capitaine des Fennecs, par ailleurs attaquant du club anglais Manchester City, de pester : « c’est triste à dire, mais c’est une réalité. Il faut faire un gros effort pour nous donner des bons terrains ». Une sortie qui avait été perçue comme une onction faite au roi Mohammed VI qui a réussi à doter son pays d’infrastructures de qualité. Une charge contre le Président Abdelmadjid Tebboune, qui visiblement, traîne les pieds, côtés infrastructure.
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