L’imam Mahmoud Dicko, qui a fortement contribué à faire partir l’ancien Président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, a fait un rapprochement entre sa personne et le roi du Maroc, Mohammed VI. Les détails.
Alors qu’il était invité sur RFI, l’imam Mahmoud Dicko dont la célébrité a été renforcée du fait de sa forte implication dans le départ anticipé de l’ancien chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keita notamment, a fait un parallèle entre sa propre personne et le souverain du royaume chérifien, le roi Mohammed VI. Le guide religieux était interpellé sur l’impact de l’engagement des religieux dans la politique.
Si l’imam Dicko s’est gardé de donner en exemple la République Démocratique du Congo, où la Conférence épiscopale (CENCO) est au beau milieu du système politique, allant jusqu’à déployer plus de 12 000 observateurs lors des dernières élections, sans compter que l’Eglise rd-congolaise avait même souligné connaître le nom du vainqueur de la dernière Présidentielle dans ce pays d’Afrique Centrale, le religieux malien a pris le soin de citer le roi Mohammed VI.
« Prenons l’exemple du Maroc, qui est dirigé par un imam, le roi Mohammed VI. Figurez-vous que le roi Mohammed VI est un grand imam, pourtant, il dirige bien son pays. Qui connaît le Maroc sait que c’est un exemple dans le monde entier, en matière de développement, de démocratie et de leadership. C’est un pays qui n’a rien à envier aux autres pays européens. Pourtant il est dirigé par un imam, Mohammed VI », a dit en substance Imam Dicko.
Pour le religieux, cela n’a donc pas de sens de tenter de mettre des barrières entre la religion et la politique, car, selon lui, le Maroc a bien démontré que ce sont deux choses qui peuvent aller de pair. « Donc mon implication dans la politique ne peut en aucun cas porter préjudice. Au contraire… », a lancé Mahmoud Dicko.
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