Madiba aurait eu 100 ans ce 18 juillet 2018 : Nelson Mandela, une destinée sud-africaine


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Madiba aurait eu 100 ans ce 18 juillet 2018 : Nelson Mandela, une destinée sud-africaine

Né le 18 juillet 1918 à Mvezo, Nelson Rolihlahla Mandela, dont le nom du clan tribal est Madiba, a été l’un des personnages historiques de la lutte contre l’apartheid. Une lutte sans merci qui l’a mené en prison le 12 juillet 1963 avant d’être libéré le 11 février 1990. Mandela est décédé le 5 décembre 2013 à Johannesburg. Retour sur un parcours exemplaire.

Après avoir obtenu un diplôme en droit en 1942 à l’Université du Witwatersrand de Johannesburg, il entre à l’ANC (l’African National Congress) qui est alors un parti politique modéré de la bourgeoisie noire. Avec Oliver Tambo, Nelson Mandela fonde le premier cabinet d’avocats noirs en Afrique du Sud. Ce n’est pas tout puisqu’en mars 1944, il crée la Ligue de la jeunesse de l’ANC (Youth League). Au moment où l’apartheid est « officialisé » par le Premier ministre sud-africain, Daniel Malan, en 1948, Nelson Mandela et Olivier Tambo parviennent à accéder à la tête de l’ANC avec la Ligue de la jeunesse.

Il initie une branche militaire de l’ANC en 1961

Mandela participe ainsi à la lutte non violente contre les lois de l’apartheid. A l’époque (1948), ces lois racistes et radicales étaient mise en place par le gouvernement du Parti national qui avait décidé de sonner la mort de l’ANC. Le mouvement est alors interdit en 1960. Non content de cette décision, Mandela abandonne la lutte pacifique faite de discours et autres dénonciations non violentes. En 1961, il initie une branche militaire de l’ANC qu’il prend le soin de diriger lui-même. Commence ainsi une campagne de sabotage contre des installations publiques et militaires du régime de l’époque.

Arrêté le 12 juillet 1963, avec sept de ses compagnons

Après deux ans de lutte sans merci, le 12 juillet 1963, Mandela est arrêté par la police sud-africaine, avec sept de ses compagnons. Ils sont condamnés à la prison à vie pour sabotage, trahison et complot. La « gravité de ses actes » fait qu’il est assujetti aux travaux forcés à perpétuité, lors du procès de Rivonia. Son incarcération fait de lui un symbole de la lutte pour l’égalité raciale. Ce qui lui fait bénéficier d’un immense soutien international. Le régime sud-africain de l’époque ferme les yeux sur l’opinion de la communauté internationale qui condamnait son incarcération. C’est d’ailleurs durant son séjour carcéral que l’ancien dirigeant sud-africain a attrapé un vilaine pneumonie qui lui vaudra moult hospitalisations.

Libéré le 11 février 1990, après 27 ans et demi d’emprisonnement

Durant toute sa captivité, il refuse d’être libéré contre le renoncement public à la lutte anti-apartheid. En 1986 ont lieu des rencontres avec les autorités qui le placent en résidence surveillée, à partir de 1988. Il aura fallu attendre le 11 février 1990 pour que Nelson Mandela soit relâché après 27 ans et demi d’emprisonnement. A près sa liberté, le gouvernement sud-africain légalise le Parti communiste et l’ANC, dont Mandela devient le président en 1991. En 1993, avec le Président De Klerk, il reçoit le prix Nobel de la Paix, pour avoir conjointement et pacifiquement mis fin au régime d’apartheid et jeté les bases d’une nouvelle Afrique du Sud démocratique.

Il devient le premier Président noir d’Afrique du Sud, en 1994

Les premières élections pluralistes et multiraciales ont lieu en 1994, après une transition difficile où de Klerk et lui évitent une guerre civile entre les partisans de l’apartheid, ceux de l’ANC et ceux de l’Inkhata à dominante zoulou. L’ANC remporte une très large victoire. La même année, Nelson Mandela est investi Président de l’Afrique du Sud et devient le premier Président noir de ce pays. Poste qu’il occupe jusqu’en 1999 pour laisser la place à Thabo Mbeki. Durant son mandat, Mandela mène une politique de réconciliation nationale entre Noirs et Blancs, il lutte contre les inégalités économiques, mais néglige le combat contre le sida, en pleine expansion en Afrique du Sud.

Il crée en 1999 la Fondation Mandela et se consacre à la lutte contre le sida

Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active, mais continue à soutenir publiquement le Congrès national africain, tout en condamnant ses dérives. Nelson Mandela crée en 1999 la Fondation qui porte son nom et se consacre à la lutte contre le sida, après la mort de son fils en 2005. Impliqué dans plusieurs associations de lutte contre la pauvreté ou le sida, élevé au rang de patrimoine commun de l’humanité, il a été une personnalité mondialement écoutée au sujet des droits de l’Homme et est salué comme le père d’une Afrique du Sud multiraciale et pleinement démocratique, qualifiée de « nation arc-en-ciel ».

Les années passent et Mandela traîne avec lui avec cette vilaine pneumonie contractée en prison. Plusieurs fois hospitalisé puis libéré, Nelson Mandela a fini par rendre l’âme le 5 décembre 2013, à Johannesburg. L’homme d’État sud-africain, l’un des dirigeants historiques de la lutte contre l’Apartheid s’en est allé.

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Très attaché à l’Afrique Centrale que je suis avec une grande attention. L’Afrique Australe ne me laisse pas indifférent et j’y fais d’ailleurs quelques incursions
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