Au moins 32 villageois ont perdu la vie suite à un incendie criminel, à Madagascar. Le drame a eu lieu dans le district d’Ankazobe, situé à une centaine de kilomètres au Nord-Ouest de la capitale, Antananarivo.
Tout est parti lorsque des bandits habitués au vol de zébus ont attaqué le hameau isolé d’Ambohitriniandriana, dans la commune d’Ambolotarakely, puis ont incendié deux maisons à étage. A ce niveau, les versions diffèrent. Si certains ont déclaré que les habitants s’y étaient réfugiés, d’autres sources par contre indiquent que ce sont les assaillants qui ont contraint les villageois à se regrouper dans ces habitations avant d’y mettre le feu.
Dans une vidéo publiée sur Facebook dans la soirée du 30 juillet, le général Andry Rakotondrazaka, commandant de la Gendarmerie nationale malagasy, dénonce «ce qui s’est passé», qu’il juge «très grave». Non sans mettre en garde que «les auteurs de ce crime immonde seront traqués et arrêtés». Le gradé a en outre accusé que «ceux qui ont commis ce crime, ce sont des gens qui habitent dans cette commune».
La traque contre les bandits est lancée dans le district d’Ankazobe et ses environs où les attaques armées sont régulières. D’ailleurs, ce district est classé zone rouge du fait de l’insécurité qui y règne et des vols fréquents de zébus qui débouchent souvent sur des drames. Selon les autorités locales, cette attaque pourrait avoir été menée en guise de représailles liées au banditisme rural et au vol de zébus.
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