Près de 2 000 vendeurs ambulants de la capitale malgache devaient être déplacés ce lundi du principal axe dans lequel ils opèrent pour une rue parallèle, dans le but de désengorger la circulation et donner un « nouveau visage » à Antananarivo.
Pas moins de 2 000 vendeurs ambulants devaient être déplacés ce lundi du centre-ville d’Antananarivo, la capitale de Madagascar. Les embouteillages qu’ils provoquent en s’installant sur la chaussée ont poussé les autorités a aménagé une rue parallèle aux grands axe du centre-ville. Ces vendeurs sont pour la plupart des victimes de la crise économique qui plombe le pays depuis 2009.
Le directeur technique à la mairie d’Antananarivo, François Ranaivoson, espère que les marchants se montreront « coopératifs ». La commune aurait distribué 2 000 étals aux vendeurs, et leur aurait donné à chacun un emplacement. La rue dans laquelle les vendeurs doivent être installés deviendra une rue piétonne.
Le nombre croissant de marchants ambulants témoigne de la montée du chômage. Les autorités espèrent que la réintégration de Madagascar dans l’AGOA, l’accord de libre-échange avec les Etats-Unis, rouvrira des zones franches et donnera du travail à cette main-d’œuvre informelle, rapporte RFI.
Cette politique d’expulsion entre dans le cadre d’une campagne visant à donner un « nouveau visage » : « endrika vaovao ». Après les prostituées mineures et les vendeurs d’alcool, c’est au tour des vendeurs ambulants à un visage nouveau dans la capitale.