Etonnant album que celui du Tunisien Jawhar. Douceur et simplicité. Tantôt pop-rock, tantôt oriental, Rainbows call -Rainbows fly vous emporte dans un océan de sérénité. Une très bonne surprise.
A écouter le premier album du Tunisien Jawhar, Rainbows call – Rainbows fly, on retrouve avec étonnement le même univers intimiste que celui d’un artiste comme Chris Réa. L’un est connu, l’autre pas, mais la comparaison n’est absolument pas farfelue. Jawhar est même plus que ça. A son langoureux pop-rock, il ajoute son inspiration orientale. Aussi à l’aise avec sa guitare folk qu’avec son oud (guitare orientale), aussi à l’aise en anglais qu’en arabe, il promène ses mélodies avec douceur et sensibilité.
A bien des égards, Jawhar est unique en son genre. On le jurerait anglo-saxon, tant il maîtrise les codes musicaux d’outre-Manche, qu’il s’approprie à merveille. Mais l’artiste dispose d’une autre corde à son arc. Et pas des moindres. Ses racines. Le Maghreb, l’Orient. Une culture, des intonations, des sons. Oud, derbouka et autres tablas apparaissent. Il leur donne la parole. Et y ajoute la sienne.
Une voix pure
Peu importe la langue dans laquelle Jawhar s’exprime, le sentiment est toujours le même : volupté. Car s’il est musicien, il a aussi une voix. La sienne est un instrument à part entière. Elle tombe juste. Sans jamais en faire trop. Quand il tient la note, collé sur la partition, il en fait ce qu’il veut et l’emporte, avec nous, loin, très loin dans les calmes contrées de son âme mélomane.
Très acoustique, Rainbows call – Rainbows fly est un album qui passe comme une petite orangeade une agréable journée d’été. Ou un bon chocolat chaud une froide soirée d’hiver. Un plaisir simple qui fait du bien. Nous laisserons le mot de la fin à la musique. A vous de savourer l’écoute de ces deux titres extraits de cette belle auto-production.
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