Le Dow Jones Indexes et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, ont annoncé leur collaboration dans la création d’un nouvel index, le Dow Jones Global Fund 50 Index. L’accord, qui a été signé aujourd’hui lors du « Forum des Innovations financières pour le développement » organisé à Paris, permettra au Fonds Mondial de lever des fonds de compagnies privées. Ce nouvel afflux d’argent permettra à l’organisation humanitaire, déjà très présente en Afrique, de mettre en place de nouveaux projets humanitaires.
Le plus vieil indice boursier de New York, le Dow Jones Indexes, et le Fonds Mondial se sont dit oui, aujourd’hui, au « Forum des Innovations Financières pour le Développement »[[Manifestation co-organisée par l’Agence Française du Développement, la Fondation Bill & Melinda Gates et la Banque Mondiale, proposant une vue d’ensemble des différentes innovations visant au développement des pays pauvres.]], qui se tient porte de la Villette à Paris. Cette union a été concrétisée par l’accord visant à la création d’un nouvel index « solidaire », le Dow Jones Global Fund 50 Index.
Le principe est simple : il s’agit de créer un index de 50 entreprises ayant, de près ou de loin un lien avec la santé et qui souhaiteraient investir dans des projets humanitaires du Fonds Mondial. Cela aurait un double avantage. Pour le Fonds Mondial, ce sera de pouvoir lever des fonds autres que publics. Pour les sociétés, ce sera de pouvoir investir sur des projets commercialement attractifs tout en faisant une bonne action.
Un mariage plein de promesses
Le Fonds Mondial, institution financière créée en 2002, intervient beaucoup en Afrique. Il mène des actions d’envergure dans la lutte contre le Sida, principale cause de mortalité chez les femmes africaines, la tuberculose et le paludisme. Mais « pour continuer », le Fonds Mondial « a besoin de plus d’argent, et cet argent, nous pouvons le trouver dans le secteur privé », a rappelé Robert Filipp, chef des financements innovants du Fonds.
Cette alliance innovante correspond au nouvel axe que semble se donner l’univers du développement solidaire : celui de l’ouverture plus grande aux fond privés. Une idée qui pourrait bien faire des petits.