Au Nigeria, la lutte contre Boko Haram s’intensifie. Ainsi, dans la capitale, une réunion des chefs d’état-major des armées du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Bénin a lieu ce mardi. Pour le responsable militaire nigérian, il est essentiel que les pays du bassin du Lac Tchad travaillent ensemble pour venir à bout de Boko Haram.
Les exactions du groupe terroriste Boko Haram ne concernent pas que le Nigeria. Les pays du lac Tchad sont aussi préoccupés par les actes de ce groupe. Afin de mettre un terme à ces exactions, les chefs d’état-major de armées des pays du bassin du Lac Tchad se réunissent, ce mardi 9 juin 2015, à Abuja, la capitale nigériane afin de trouver une solution face aux actes de violences de Boko Haram.
Selon un observateur, le degré de méfiance entre les différents pays du bassin du Lac Tchad a parfois compromis l’offensive militaire menée contre Boko Haram. Par ailleurs, les troupes nigérianes et tchadiennes ne travaillaient pas ensemble, ce qui est regrettable pour le Président tchadien Idriss Déby. Une force multinationale opérationnelle inter-armées est instituée entre les pays participant à la réunion d’Abuja. Elle a pour siège Ndjamena, la capitale tchadienne et est dirigée par un gradé qui a été nommé par le Président Muhammadu Buhari.
Par ailleurs, le Président du Nigeria, afin de renforcer la lutte contre Boko Haram, a fait déplacer le centre de commandement d’Abuja à Maiduguri, au nord du pays. Cette ville est au centre des conflits entre Boko Haram et l’armée nigériane. Cette dernière a déjà entamé son déploiement à Maiduguri. En déplacement en Allemagne pour le G7, Muhammadu Buhari a appelé ses pairs à l’aider afin d’éradiquer Boko Haram.