Après l’attentat de vendredi qui a fait 39 morts, la Tunisie n’est toujours pas à l’abri d’une nouvelle menace terroriste. C’est en tout cas la mise en garde faite par la Grande Bretagne.
Après l’attentat sanglant, du vendredi 26 juin 2015, contre un hôtel près de Sousse qui a coûté la vie à 39 personnes, dont au moins 15 Britanniques, la Grande Bretagne a averti, ce dimanche 28 juin 2015, que « d’autres attaques terroristes en Tunisie sont possibles ».
L’attaque la plus meurtrière depuis 2005
La ministre britannique de l’Intérieur, Theresa May, a déclaré à la BBC que « le nombre de morts confirmés reste à quinze, mais nous nous attendons à ce que ce bilan s’aggrave ». La patronne de la police d’Angleterre doit présider une nouvelle réunion de crise dénommée « Cobra ». De son côté, le Sunday Telegraph parle de 23 victimes britanniques. Chiffres avoisinant ceux donnés samedi par Tobias Ellwood, le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, qui avait déclaré que certains des 25 Britanniques blessés à Sousse étaient très sérieusement touchés.
La grande Bretagne a payé le plus lourd tribu de cette attaque terroriste en Tunisie. Trois membres d’une même famille, un étudiant de 19 ans, son oncle et son grand-père, sont sur la liste des victimes britanniques. Le ministère britannique des Affaires étrangères a renouvelé ses conseils aux voyageurs à destination de la Tunisie. Appelant les Britanniques à « être particulièrement vigilants actuellement et suivre les conseils des services de sécurité tunisiens et de votre agence de voyages », le Foreign Office est formel : « d’autres attaques terroristes sont possibles, y compris dans des zones touristiques, y compris par des individus inconnus des autorités et dont les actions sont inspirées par des groupes terroristes via les réseaux sociaux ».
Londres a, selon la patronne de la diplomatie, Theresa May, envoyé en Tunisie des membres de la Croix-Rouge, des diplomates et des policiers dans le but d’assister les citoyens britanniques et aider les autorités locales dans leur enquête. Des milliers de Britanniques continuaient à être rapatriés dimanche de Tunisie.