Limitation du mandat des Présidents en Afrique : le Niger en exemple


Lecture 2 min.
L'ancien Président du Niger, Mahamadou Issoufou
L'ancien Président du Niger, Mahamadou Issoufou

Le mercredi 2 octobre, le Président du Niger, Mahamadou Issoufou a présidé la cérémonie d’ouverture de la conférence internationale sur le constitutionnalisme pour la consolidation de la démocratie en Afrique, à Niamey.

Organisée par National Democratic Institute (NDI) en partenariat avec Open society Initiative for west Africa (OSIWA), Africa Forum et la Fondation de Koffi Annan. Cette conférence se déroule du 2 au 4 octobre à l’hôtel Radisson Blu. Elle a réuni plusieurs chefs d’État, les hautes personnalités issues des organisations régionales et continentales comme la CEDEAO, Union africaine et les acteurs de la société civile œuvrant pour la promotion de la démocratie et pour le soutien du constitutionnalisme sont tous présents à cette conférence qui a lieu sous l’auspice du chef de l’État du Niger Mahamadou Issoufou.

Durant la cérémonie d’ouverture, le président du Niger a réaffirmé sa volonté à quitter le pouvoir à la fin de son second et dernier mandat en 2021. « Je respecterai scrupuleusement les dispositions de la République du Niger. Mon désir le plus ardent est de passer le pouvoir en 2021 à un successeur démocratiquement élu. Ce sera une première dans notre pays depuis son accession à l’indépendance ».

Toujours dans son allocution, le Président a fait remarquer qu’en Afrique 35 pays ont limité les mandats, 12 pays n’ont aucune limitation, 6 ont aboli la limitation et deux ont procédé à la modification des limitations. Il a ajouté que le changement dont aspire le peuple sera rendu possible grâce à la limitation du pouvoir. C’est pour cela qu’il a affirmé : « je crois en l’alternance démocratique qui permet la respiration démocratique. Et la respiration démocratique favorise la stabilité des institutions ».

Durant les trois jours que dure la conférence, plusieurs thématiques sont abordées. Entre autres, les principes directeurs du constitutionnalisme, l’Etat de droit, le respect de la limitation des mandats et le transfert pacifique du pouvoir présidentiel.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News