Deux semaines après une réunion du groupe de contact international sur la Libye initiée par l’Union Africaine en Ethiopie, l’ONU a réuni les représentants des deux gouvernements rivaux libyens. Une grande première.
La situation en Libye demeure préoccupante pour la communauté internationale. Après plusieurs semaines de discussions, les représentants des deux gouvernements rivaux entament des négociations. Cependant, ces négociations entreprises dans la ville de Ghadamès, sous l’égide du chef de mission de l’ONU pour la Libye, se sont faites de manière indirecte, les acteurs du conflit n’étant pas réunis autour d’une même table, selon RFI.
Les deux délégations présentes à Ghadamès représentent le gouvernement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale depuis les élections, en juin dernier, et le gouvernement de Tripoli au pouvoir par la force, depuis août 2014. Au fil de la journée, le chef de mission de l’ONU, Bernardino Leon, n’a cessé de faire des va-et-vient entre les deux salles où s’étaient réunis les deux gouvernements rivaux en vue de trouver un consensus.
A l’issue de la journée, il a fait part de sa satisfaction, précisant que « nous n’avons encore discuté de rien en détail, mais cela viendra dans les prochains jours. Mais c’est déjà une journée très positive et constructive ». Grande absente des négociations, la branche libyenne de l’organisation Etat islamique affirme ne pas reconnaître les acteurs du conflit présents à Ghadamès.