Des groupes armés avaient donné, ce mardi, au Congrès général national (CGN) cinq heures pour quitter le pouvoir. Vers 22 heures, le Premier ministre libyen Ali Zeidan a brièvement annoncé à la télévision nationale qu’un compromis avait été trouvé.
Deux importants groupes armés libyens avaient donné, ce mardi, au Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique du pays, cinq heures pour quitter le pouvoir. Vers 22 heures, le Premier ministre Ali Zeidan a brièvement annoncé à la télévision nationale qu’un compromis avait été trouvé.
Dans une brève apparition télévisée, Ali Zeidan a déclaré que « la sagesse l’a emporté », sans donner plus de précisions sur le contenu du compromis trouvé avec les milices à l’origine de l’ultimatum, indique RFI qui relève que la mise en demeure des deux plus puissantes brigades de la ville de Zintan, dans le Sud-ouest libyen, se voulait sévère. En effet, les chefs des katibas al-Qaaqaaa et al-Sawak avaient même menacé d’interpeller tout député qui refuserait de leur remettre le pouvoir dans les cinq heures. En réponse, le Congrès général national avait aussitôt dénoncé une tentative de coup d’Etat.
A l’origine de la grogne, la décision des parlementaires de prolonger jusqu’en décembre 2014 leur mandat censé expirer le 7 février dernier, malgré leur bilan contesté.