Libye-Tchad : première réunion sur la protection et la stabilité des frontières


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Drapeau de la Libye
Drapeau de la Libye

Une première rencontre ministérielle interrégionale s’est ouverte hier, dans la capitale libyenne Tripoli, à l’initiative du nouveau gouvernement libyen provisoire, rapportent nos confrères de RFI.

Au menu de cette réunion inédite, seront étudiés les problèmes les plus alarmants et récurrents de la zone sahélo-saharienne, accentués par par le conflit libyen et l’instabilité politique régnant dans la région.

La question des mouvements migratoires sera posée et notamment par rapport à la situation des Africains qui vivaient en Libye, dont le sort n’a fait que s’aggraver depuis l’éclatement de la guerre.

L’agence onusienne pour l’immigration et d’autres ONG, avaient accueilli environ 100 000 citoyens tchadiens, en majorité des familles, qui avaient dû abandonner le pays dans des circonstances très inattendues et un désarroi total.

Cependant la vraie question porte sur le destin des 300 000 autres Tchadiens restés en Libye et plus encore, sur l’avenir de ceux restés dans les prisons libyennes aux mains des ex-rebelles, qui les accusent d’avoir collaboré avec des mercenaires au service de l’ex-guide libyen déchu, Mouammar Khadafi. Leur nombre reste encore indéterminé.

A cette occasion, le ministre tchadien de la Sûreté générale chargé de l’immigration, Abdel Bakhit, n’a pas manqué d’exprimer à la fois son inquiétude et surtout la volonté consensuelle affichée des autorités libyennes à trouver une issue le plus rapidement possible afin que ses concitoyens soient en liberté :

« Nous avons eu à débattre avec mon collègue de la Libye pour que le sort de ces ressortissants soit bien apprécié, bien vu. Que ceux qui ne sont pas traqués dans une accusation, d’abord non juste, soient mis en liberté. Et je crois que là, nous avons traversé une vraie discussion et tout va rentrer dans l’ordre. L’ambassade qui est ici à Tripoli va essayer quand même de recenser si, effectivement, il y a des Tchadiens qui sont encore sous les verrous. C’est en cours. Je crois que leur sort sera vu politiquement entre les deux pays ».

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