Le gouvernement libyen a annoncé mercredi qu’il déclarait la guerre au terrorisme, accusant des « groupes terroristes » d’être derrière des dizaines d’attaques et d’assassinats contre les services de sécurité et les Occidentaux, dans l’est du pays.
Le gouvernement libyen n’a pas mâché ses mots face à la prolifération des groupes armés dans l’est du pays. Il a annoncé mercredi soir qu’il déclarait la guerre au terrorisme, accusant pour la première fois publiquement des « groupes terroristes » d’être derrière des dizaines d’attaques et d’assassinats contre les services de sécurité et les Occidentaux dans l’est du pays.
Selon le gouvernement, « il n’y aura pas de place pour le terrorisme en Libye, et les Libyens doivent se tenir prêts à ce qu’impose une telle bataille en terme de prudence, d’éveil et de sacrifices ». Il a également appelé la communauté internationale à les soutenir pour « extirper le terrorisme des villes libyennes. La nation se trouve dans une confrontation avec des groupes terroristes, et il incombe au gouvernement de mobiliser ses forces militaires et de sécurité pour lutter contre ce fléau ».
La situation est particulièrement grave dans les villes de l’est du pays comme Benghazi, Derna et même dans le centre à Syrte notamment, a souligné le gouvernement. Les autorités libyennes, qui n’ont pas cité de groupe terroriste en particulier, restent donc sur leurs gardes face l’escalade de la violence dans la région où plusieurs Occidentaux ont également péri.