Quelque es 422 migrants, pour la plupart originaires d’Afrique subsaharienne, ont été sauvés, au cours de plusieurs opérations de recherche et de sauvetage, en Méditerranée, entre les 4 et 5 février.
Des centaines de migrants, secourus au large des côtes libyennes ces derniers jours, sont arrivés en Italie, où ils ont débarqué lundi. Selon l’ONG SOS Méditerranée, les 422 migrants, pour la plupart originaires d’Afrique subsaharienne, ont été sauvés, au cours de plusieurs opérations de recherche et de sauvetage, en mer méditerranéenne, entre les 4 et 5 février.
L’ONG a déclaré qu’un petit nombre de migrants, qui sont pour la plupart originaires d’Afrique subsaharienne, avaient initialement été testés au Covid-19, par l’équipage du navire après avoir été secourus. Ils ont été isolés sur le pont arrière du navire en mer. Après plusieurs jours d’attente, les autorités italiennes ont finalement autorisé le navire de SOS Méditerranée à entrer dans le port sicilien d’Augusta, dans la nuit de dimanche à lundi.
Lundi, les autorités sanitaires locales italiennes ont effectué davantage de tests Covid-19 à bord du navire avant d’autoriser les migrants à débarquer. SOS Méditerranée a indiqué que les autorités sanitaires locales ont informé l’équipage que dans l’ensemble, 49 migrants étaient positifs, dont 41 adultes. L’ONG a également déclaré que, samedi, une femme enceinte, dans un état critique, avait été évacuée avec son partenaire par un hélicoptère des forces armées maltaises et transférée à Malte pour y être soignée d’urgence.
La plupart des migrants viennent du Soudan, de Côte d’Ivoire et du Mali, mais ils fuient surtout la Libye « où ils ont souffert de violences abominables, des détentions arbitraires et du travail forcé ». L’organisation non gouvernementale SOS Méditerranée espérait pouvoir accoster rapidement et avait fait des demandes, vendredi, à l’Italie et à Malte.
Selon l’ONG, l’Italie a répondu « relativement rapidement par rapport aux deux années précédentes ». Les migrants auront patienté deux jours avant que le navire obtienne enfin le sauf-conduit. Un délai relativement court, comparé aux temps d’attente de plusieurs jours, voire de semaines, cet été. « En juillet dernier, des migrants sautaient des bateaux en mer tellement la réponse des autorités italiennes tardait », se souvient une porte-parole du comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD).
Par ailleurs, Sara Prestianni dénonce les accords passés entre la Libye et l’Italie qui demande aux garde-côtes libyens d’intercepter les migrants qui tentent la traversée. Au moment de l’opération de sauvetage de l’Ocean Viking, la semaine dernière, environ 1 500 migrants ont été arrêtés par les gardes-côtes et ramenés sur la côte libyenne, un dénouement dramatique, estiment plusieurs associations de défense des droits de l’Homme.