Libye : 400 détenus s’échappent de prison après des émeutes


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Drapeau de la Libye
Drapeau de la Libye

Quelque 400 détenus se sont échappés après une émeute dimanche d’une prison de la banlieue sud de Tripoli, théâtre d’une semaine de combats meurtriers, a annoncé la police.

Les détenus ont pu forcer les portes de la prison d’Aïne Zara et s’enfuir en profitant de l’agitation dues à des combats entre milices rivales à proximité qui s’est transformée en une émeute  a déclaré la police qui ne précise pas si les prisonniers évadés étaient tous des détenus de droits communs ou non mais selon l’AFP, de nombreux prisonniers auraient été des partisans de Kadhafi et reconnus coupables de meurtres lors du soulèvement de 2011.

La zone environnante de la prison a été le théâtre de combats au cours de la semaine écoulée entre deux milices. En effet, depuis le renversement du dictateur libyen Mouammar Kadhafi en 2011, de nombreuses milices armées ont tenté de prendre le contrôle de la ville.

La récente recrudescence des combats, qui a débuté le 26 août, a entraîné des bombardements dans des zones résidentielles densément peuplées faisant de nombreuses victimes.  Selon les opérations européennes de protection civile et d’aide humanitaire, environ 1 200 ménages, soit près de 6 000 personnes, ont également été déplacés.

Dans un communiqué, le Coordonnateur humanitaire américain en Libye, Maria Robeiro, a appelé dimanche toutes les factions belligérantes à « s’abstenir immédiatement d’utiliser des armes aveugles dans les zones résidentielles, à cesser les hostilités et à reprendre les négociations de cessez-le-feu ».

« Les familles de Tripoli vivent dans la peur en raison des bombardements aveugles qui se déroulent dans leurs quartiers, sans savoir qui est derrière ces attaques et d’où elles viennent », a Maria déclaré Robeiro. Le gouvernement soutenu par l’ONU à Tripoli a déclaré l’état d’urgence, tandis que la Mission des Nations Unies en Libye a invité les «différentes parties concernées» à se rencontrer mardi pour un «dialogue urgent sur la situation sécuritaire».

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