Le Président libérien George Weah s’engage personnellement à empêcher les attaques des rebelles depuis son territoire sur la Côte d’Ivoire voisine, où des sources de sécurité ont rapporté que des documents libériens avaient été trouvés sur des assaillants qui ont attaqué un camp militaire à Abobo, dans le nord d’Abidjan.
Le Liberia ne permettra plus que des attaques rebelles soient commanditées depuis son territoire contre la Côte d’Ivoire voisine, où des sources de sécurité ont rapporté que des documents libériens ont été trouvés sur des assaillants qui ont attaqué un camp militaire à Abobo, dans le Nord d’Abidjan. En effet, l’armée ivoirienne a déclaré avoir tué trois hommes armés et en avoir capturé un autre, lors de l’attaque de mercredi avant l’aube, contre la base de N’dotre. Les sources de sécurité ont également ajouté qu’un passeport libérien et un permis de conduire avaient été trouvés sur deux des assaillants tués.
« Le gouvernement du Liberia est profondément préoccupé par un incident au cours duquel certains hommes soupçonnés d’être des Libériens ont lancé une attaque armée contre une caserne militaire de la Côte d’Ivoire voisine », a déclaré vendredi le ministre de l’Information Ledgerhood Rennie, citant les documents prétendant montrer qu’ils étaient Libériens. « Le gouvernement libérien condamne fermement tout acte qui perturbe la paix de ses voisins et de la région dans son ensemble. Le gouvernement réitère son engagement à faire en sorte qu’aucun pouce de son territoire ne soit utilisé comme tremplin pour l’insurrection », a-t-il ajouté.
Le Liberia a révélé qu’il était en contact avec la Côte d’Ivoire pour enquêter sur l’incident tandis que les deux parties se sont engagées à renforcer la surveillance des frontières. « Le Président libérien George Weah a l’intention d’envoyer une délégation prochainement en Côte d’Ivoire pour rencontrer les autorités sur place », a indiqué un communiqué de la Présidence libérienne.
Par ailleurs, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré, par l’intermédiaire d’un porte-parole, qu’il était très préoccupé par l’attaque contre la base, qui abrite des soldats entraînés pour rejoindre les opérations de maintien de la paix de l’ONU, en Côte d’Ivoire. L’assaut contre le camp militaire est intervenue trois semaines après que les rebelles ont tué trois membres des forces de sécurité ivoiriennes, lors d’attaques à la frontière du pays avec le Burkina Faso.