Le virus Ebola ne fait pas que des victimes. C’est du mois ce qu’affirme l’ONG Global Witness qui a accusé ce jeudi, la société productrice d’huile de palme au Liberia Golden Veroleum d’avoir profité d’Ebola pour accroitre son activité.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Voilà un adage que la société Golden Veroleum semble avoir mis en application au Liberia. Dans un rapport rendu public ce jeudi, l’ONG Global Witness accuse la société productrice d’huile de palme d’avoir profité du virus Ebola pour étendre son activité. Le rapport atteste que des gens ont été agressés et arrêtés pour avoir refusé de céder leurs propriétés à la société Golden Veroleum, qui a signé un contrat avec le gouvernement libérien en 2010.
L’ONG affirme que Golden Veroleum a étendu ses activités au moment où le virus Ebola était le plus virulent. La société a, selon elle, défriché des milliers d’hectares alors que les comités communautaires mettaient tout en œuvre pour venir à bout du virus hémorragique. Les communautés du pays auraient subi des pressions pour céder leurs terres à la société en échange d’offres d’emplois et des promesses de développement.
A la suite de ces accusations, aucune rection officielle n’a été faite par la société Golden Veroleum. Toutefois, elle a adressé une lettre à l’ONG afin de préciser que toutes las actions menées pendant l’épidémie d’Ebola étaient l’aboutissement de négociations avec les membres de la communauté et dans certains cas les négociations duraient depuis des années.
Alors que la fin de l’épidémie a été officiellement déclaré le 9 mai dernier dan le pays par l’Organisation Mondiale de la Santé, le virus Ebola a refait surface et a fait deux victimes. Cependant, les autorités libériennes ont annoncé lundi la guérison des quatre patients atteints d’Ebola sur les six nouveaux cas répertoriés.