Trois jours après la relaxe de l’ex-otage Serge Lazarevic, les conditions de sa libération commencent à être connues. Le chef de l’organisation Ançar Dine, considéré par la France comme une organisation terroriste, serait au cœur des tractations.
Ce n’est pas la première fois que le nom d’Iyad Ag Ghali, chef du mouvement Ançar Dine, est cité dans une affaire de libération d’otage français. Déjà pour les quatre prisonniers d’Arlit, son nom avait circulé. Ce chef djihadiste aurait participé à la négociation, avec les autorités françaises et nigériennes notamment, ayant abouti à un échange entre Serge Lazarevic, libéré le 9 décembre dernier, contre des prisonniers maliens.
Selon le quotidien malien L’indépendant, les discussions auraient finalement abouti, dans la région de Kidal, au nord du pays, après l’intervention d’un des proches de Iyad Ag Ghali, Ibrahim Ag Inawelan, appelé Ibrahim Ba. Côté français, la négociation a été menée par l’intermédiaire de la société française Areva au Niger, à laquelle est liée un ancien ministre nigérien ayant participé aux négociations, Mohamed Akotoy.
La libération de Serge Lazarevic a été obtenue contre une rançon ainsi que la libération de présumés djihadistes comme notamment Mohamed Aly Ag Wadoussène.