Levée du mandat d’arrêt international contre Teodorin Obiang


Lecture 2 min.
arton38597

Le mandat d’arrêt international visant depuis mi-2012 le fils du président équato-guinéen, Teodorin Obiang, a été levé par les juges français dans l’affaire des biens mal acquis.

Le mandat d’arrêt international lancé en 2012 contre Teodorin Obiang, le fils du président équato-guinéen, a été levé conformément à l’engagement des juges français instruisant l’affaire dite des biens mal acquis. Cette levée fait suite à sa mise en examen, le 18 mars, pour « détournement de fonds publics, abus de bien sociaux et abus de confiance ».

Ce mandat avait été établi suite au refus de Teodorin Obiang de répondre à une convocation de la justice française. Il avait invoqué son statut de vice-président de la Guinée équatoriale, qui, selon lui, lui octroie une immunité, pour justifier son refus.

La mise en examen de Teodorin Obiang « rend le procès non seulement possible, mais légitime car contradictoire. Il est réaliste d’imaginer maintenant qu’il se tienne à un horizon relativement bref », avait réagi l’avocat William Bourdon, président de Sherpa, l’ONG à l’origine de l’enquête.

Le vice-président équato-guinéen entend saisir la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris afin de, selon l’un de ses avocats, Emmanuel Marsigny, confirmer la « légalité de cette mise en examen ».

Un luxueux hôtel saisi

Une vaste enquête avait été ouverte en décembre 2010 afin de déterminer les conditions dans lesquelles trois chefs d’Etat africains – Denis Sassou Nguesso (Congo), Teodoro Obiang (Guinée équatoriale) et le défunt Omar Bongo (Gabon) – ont acquis un important patrimoine immobilier et mobilier en France.

Un hôtel particulier de six étages, situé avenu Foch, d’une valeur de 100 à 150 millions d’euros, appartenant à la famille Obiang, avait été saisi en juillet 2012. Cinq mois avant, les juges avaient déjà saisi 200m3 de biens dans ce luxueux bâtiment lors d’une perquisition qui avait duré plusieurs jours et nécessité plusieurs camions.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News