Le roi du Lesotho, Letsie III, a dissous, ce vendredi, le Parlement en vue des élections prévues en février 2015, destinées à restaurer la paix dans ce petit pays d’Afrique, qui a été secoué par une tentative de coup d’Etat, en août dernier.
Le roi du Lesotho, Letsie III, a décidé d’intervenir directement suite à la crise qui a secoué le petit royaume d’Afrique australe ébranlé, en août dernier, par un coup d’Etat. Pour faire revenir la stabilité dans son pays, le monarque a dissous, ce vendredi, le Parlement en vue des élections prévues en février 2015. Ces élections sont prévues pour restaurer la paix dans ce petit pays d’Afrique australe. Cette dissolution était déjà prévue par le plan de sortie de crise élaboré par la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).
Les dernières élections générales dans ce petit pays pauvre de 2 millions d’habitants, enclavé dans l’Afrique du Sud, se sont tenues en 2012, et ont débouché sur la formation d’une fragile coalition gouvernementale. Mais un coup de force de l’armée a déstabilisé le pays, le 31 août. Alors qu’il venait d’être destitué par le Premier ministre, Tom Thabane, un général de l’armée a fait attaquer et désarmer les postes de police, réputés fidèles au chef du gouvernement, faisant un mort et neuf blessés, selon le bilan officiel.
Tom Thabane avait réussi à s’enfuir en Afrique du Sud, avant de revenir avec l’aide de médiateurs de la SADC pour tenter de dénouer la crise. Ils avaient alors obtenu de toutes les forces politiques l’engagement d’organiser des élections anticipées de deux ans, en février 2015. La SADC a déployé plus d’une centaine de policiers, dont 140 sud-africains, pour protéger le Premier ministre et d’autres responsables gouvernementaux.