Les Transamazoniennes ambiancent la Guyane


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Les Transamazoniennes s’ouvrent ce vendredi au Camp de la transportation de Saint-Laurent du Maroni. Au programme de la cinquième édition du festival : des têtes d’affiches internationales, des stars de la région « amazonienne » et de la Caraïbe, ainsi que des concours de danse et de musique destinés à sortir de l’ombre les jeunes talents Guyanais.

Le Camp de la transportation de Saint-Laurent du Maroni transformé en scène de spectacle. Cet ancien bagne guyanais se pare d’enceintes et de jeux de lumières pour accueillir les Transamazoniennes, du 24 au 26 octobre. Les spectateurs – sans doute frustrés du report de la cinquième édition, en 2006 – ne devraient pas bouder leur plaisir. Michael Christophe, à l’initiative du festival, a en effet invité de nombreuses stars locales et pointures internationales à produire.

En tête d’affiche, on attend Daby Touré (Mauritanie), Kery James (Haïti), Gregory Isaacs (Jamaïque), Davy Sicar (La Réunion), Admiral T (Guadeloupe), Diblo Dibala (Congo), Momo Roots (Maroc)… La Guyane, qui compte la grande majorité des 630 artistes invités, ne sera pas en reste. Pour le représenter, le département d’Outre-Mer français devrait pouvoir compter sur Tamango, qui est à la fois peintre, danseur de claquettes, batteur et conteur.

L’histoire au cœur

A noter que la rencontre aura une forte dimension historique. Les Transamazoniennes permettront au passé de refaire surface en offrant un espace aux Spoïti Boys : ces joueurs de kawina, une musique polyrythmique énergique, sont dépositaires des coutumes des Bushinengué, les Noirs Marrons parvenus à échapper à l’esclavage.

Autre saut dans l’histoire avec l’awassa, l’une des danses traditionnelles qui sera au cœur des concours de danse et de musique. Appelées « Tremplins », ces compétitions ont pour objectif de dénicher les graines de talents chez les jeunes venus de toute la Guyane. Le battle en vaut la chandelle : les lauréats, dont les performances seront appréciées par un jury, remporteront un an d’accompagnement artistique et technique.

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De notre envoyée spéciale à Saint-Laurent du Maroni

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