Les Springboks ont avalé une épine


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Non content d’avoir battu, pour une fois, les rugbymen sud-africains, le quinze à la rose peut se targuer d’avoir semé le doute dans leur esprit.

L’équipe des Springboks, demi-finaliste de la dernière coupe du monde de rugby, a perdu (22 – 27) une rencontre serrée face à l’Angleterre, samedi sur ses terres de Bloemfontein à l’occasion du second d’une série de deux test-matches. Le choc psychologique a été rude, à quelques jours du tournoi à Trois qui mettra aux prises l’Afrique du Sud avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, les deux autres géants de l’hémisphère Sud.

Les Springboks avaient gagné le premier match (18 – 13), mais personne n’avait longuement commenté, alors, ce qui semblait être dans l’ordre naturel des choses rugbystiques. Ce lundi en revanche, la presse sud-africaine a eu la main lourde face à ce qu’elle nomme  » la débâcle «  de son équipe nationale.  » Les dirigeants « , écrit ainsi Andy Capostagno dans le Daily Mail and Guardian,  » doivent être blâmés pour leur plan de jeu naïf, mais Mallet, Solomons et les autres pourraient rétorquer qu’on ne peut jouer à haut niveau sans de bons joueurs dans les zones-clé, tout comme on ne peut construire une maison sans briques ni ciment. «  Voilà ce qu’on appelle un plaquage.

Record de points

Les Anglais, eux, ne sont pas mécontents de leur hold-up. Si le quinze à la rose était le plus résolu samedi sur le terrain, c’est peut-être parce qu’il avait perdu tous ses précédents tests face à la Nouvelle-Zélande, face aux Australiens et, donc, face aux Boks.

Jonny Wilkinson a été l’homme de la partie. C’est lui qui a marqué les 27 points anglais, avec un record de huit pénalités. Ce faisant, il égalait le record de points marqués contre l’Afrique du Sud au cours d’un test-match.

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