Voilà plusieurs années que fleurissent dans la capitale burkinabé les « restaurants par terre ». Dépourvus de tout confort, ces restaurants en plein air répondent au besoin croissant d’une population en constante augmentation. La capitale, Ouagadougou, compte aujourd’hui plus de deux millions d’habitants.
Avec un taux de chômage élevé, surtout chez les jeunes, ces restaurants bons marchés sont une aubaine. Les prix varient entre 0,15 et 0,35 centimes d’euros. Les travailleurs qui ont du mal à joindre les deux bouts trouvent eux aussi leur compte dans ces restaurants de rues.
Toutefois, le question de l’hygiène se pose. Il n’y a aucun contrôle sanitaire et la vaisselle est rincée toute la journée avec la même eau. De plus, ces restaurants du pauvre sont sur les bords des routes, aux abords des marchés ou des chantiers. Mais peu importe, car dans ce pays où aller au restaurant est un luxe, les « restaurants par terre » tombent à pic.