Fiasco pour le squash égyptien. Aucun des six Pharaons engagés pour le Championnat du monde qui a eu lieu du 06 au 14 décembre dernier à Anvers (Belgique) n’a pu atteindre les 8èmes de finales. Après la débâcle : l’heure des interrogations.
La déception était grande au sein de la délégation égyptienne aux lendemains du Championnat du monde de Squash d’Anvers. Aucun des six joueurs sélectionnés pour cette compétition ne s’est qualifié pour les 8èmes de finales. Le N°1 égyptien et 12e mondial au classement du PSA (Association des joueurs de squash professionnels) avant les joutes belges, Karim Darwich a été éliminé en 16èmes de finales. Amr Chabala, 15ème mondial n’a pas pu faire mieux. Quant à Omar Al Borolossi, 22ème mondial, ce fut la berezina. Il n’a pas survécu à la premier journée de compétition.
La sortie assez prématurée des meilleures raquettes du Nil est d’autant plus rageante qu’actuellement personne ne domine vraiment le squash mondial. La preuve, la finale de ce Championnat du monde n’a opposé que des seconds couteaux. L’Australien David Palmer, n°3 mondial à l’Anglais John White, n°8 mondial.
Une page est tournée
A l’issue de la débâcle d’Anvers, le constat est amer. Tant du côté des dirigeants que de celui des joueurs. » Je crois qu’avec cette issue malheureuse du Championnat du monde, les responsables du squash doivent s’atteler à résoudre les vrais problèmes. C’est une nouvelle gifle parce que nous revenons pratiquement toujours des grands championnats bredouilles. On arrive juste à ne pas faire moins bien que les années précédentes et conserver notre classement mondial « , se plaint Karim Darwich, dont le rêve d’intégrer le cercle des 10 meilleurs joueurs de squash s’est évaporé dans la métropole flamande.
Pour la fédération, les joueurs sont entièrement responsables. Des entraînements à l’étranger ont été organisés ainsi que des participations annuelles à plusieurs tournois internationaux. Mais après ces » performances catastrophiques « , une réunion devrait avoir lieu pour remettre les choses au point. » On n’a pas le choix. Une page doit être tournée et nous devons faire davantage confiance aux juniors. Sinon c’est notre fin sur le plan mondial « , estime Abdel-Wahed Abdel-Aziz, secrétaire général de la Fédération égyptienne. Après l’illusion du beau temps, une forte pluie s’annonce dans le ciel bigarré du squash égyptien.