L’exposition annuelle de l’Union des plasticiens tunisiens s’est ouverte vendredi dernier à Tunis. Jusqu’à la mi-mars, le Musée de la ville de Tunis et la galerie Yahia accueillent 142 participants triés sur le volet.
L’Union des plasticiens tunisiens a inauguré, vendredi 16 février, son exposition annuelle au Musée de la ville de Tunis (ancien Palais Kheireddine) et dans la galerie Yahia, en plein coeur du centre commercial Palmarium. Jusqu’à la mi-mars, Tunis accueille 142 participants. Une large palette d’artistes qui met en lumière la vitalité et la pluralité des arts plastiques tunisiens.
Sami Ben Ameur, secrétaire général de l’Union, explique que le but de cette exposition, qui existe depuis une trentaine d’années, est de montrer les oeuvres d’artistes confirmés. Ainsi, les grands formats et les peintres tunisiens les plus célèbres se retrouvent au Musée tandis que la galerie accueille 60 toiles de peintres de moindre renommée mais tous professionnels. Il faut ajouter à cela 23 sculptures qui font la part belle au bronze et au marbre.
Sélection sévère
Différentes écoles et techniques sont représentées et la sélection des oeuvres a été très sévère afin d’ajouter en qualité à l’événement. La responsable du Musée laisse éclater son enthousiasme : » C’est vraiment la meilleure exposition que l’Union des plasticiens tunisiens ait organisée jusqu’ici : la plus belle et la plus complète mais aussi la mieux organisée. » Sami Ameur acquiesce : » L’exposition est agréable et aérée. Les oeuvres sont bien mises en valeur. La manifestation montre vraiment la variété des expressions contemporaines tunisiennes « .
Cette exposition découle de la volonté de l’Union des plasticiens tunisiens de dynamiser le secteur et de stimuler les artistes du pays. » Nous avons des choses intéressantes ici, mais nous souhaitons une ouverture plus grande sur l’extérieur « , explique Sami Ameur. Les années 90 avaient vu la remise en cause du folklore et l’apparition d’artistes se démarquant de leurs prédécesseurs. Les années 2000 annoncent l’arrivée en Tunisie de formes artistiques résolument contemporaines.