Adam n’est pas mort. Rien ne prouve le contraire. Le duo le plus décalé de la bande dessinée, Emmanuel Guibert et Joann Sfar, revient sur Les Olives noires. Le deuxième volume est tout simplement jubilatoire. Profond et juste.
L’histoire s’emballe très vite. Le scénario gagne en profondeur de page en page. Emmanuel Guibert et Joann Sfar reviennent, à notre grand bonheur, avec » Les Olives noires « . Si vous avez aimé le premier volume le second vous éblouira. Personnages denses, histoire originale, traits stylisés, simples et justes, la nouvelle création du duo le plus insolite de la bande dessinée, cette année, est à savourer au plus vite. D’abord parce que Adam, le premier homme, est toujours vivant. Ensuite, parce que l’histoire, qui se déroule durant l’occupation romaine de la Palestine, est très actuelle. Mieux, elle devance l’actualité.
Adam Harishon
Le jeune Gamaliel est embrigadé par un fanatique qui l’oblige à défigurer une stature grecque, » une insulte à la face de l’Eternel « , et à menacer les gens de les tuer » au nom de Dieu « . Cela ne se passe pas en Afghanistan en 2001 et ce n’est pas des bouddhas qui sont détruits par les talibans. Les enfants d’Israël souffrent de l’occupation romaine. Gamaliel veut libérer son père, emprisonné à Jérusalem. Son mentor veut aussi chasser les Romains. Il se réfugie dans la lecture superficielle de la Torah. Intégrisme. Les auteurs de La Fille du professeur étalent tout leur art de la narration et leur maîtrise technique du scénario.
Les éditions Dupuis ont été bien inspirées de publier Les Olives noires. Elles signent la grande originalité de cette fin d’année. Inutile d’attendre plus longtemps, cliquez sur ce lien, ou courrez vers la librairie la plus proche. Lire intelligent ne rend pas idiot.
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