Les marcheurs de Charlie Hebdo, notamment les chefs d’Etat, qui avaient battu le pavé suite à l’attentat perpétré en France contre un journal, ont été interpellés. Les détails.
Le porte-parole de la Présidence turque, Ibrahim Kalin, est d’avis que « ceux qui ont marché pour Charlie Hebdo vont aussi marcher pour les musulmans massacrés en Nouvelle-Zélande ». Cette sortie, effectuée sur Twitter, intervient au lendemain de l’attaque terroriste contre deux mosquées en Nouvelle-Zélande. Un homme, décidé à combattre lui-même les « envahisseurs », a en effet ouvert le feu sur des fidèles dans deux mosquées de Christchurch, causant la mort de 49 personnes en plus d’une vingtaine de blessés.
Faisant allusion l’attaque, le 7 janvier 2015 à Paris, en France, contre le siège du journal satirique Charlie Hebdo, ayant causé la mort à 17 personnes. « Ceux qui ont marché pour Charlie Hebdo, vont-ils aussi marcher pour les musulmans massacrés en Nouvelle-Zélande ? Ceux qui partagent les mêmes souffrances peuvent faire le deuil ensemble », a partagé Ibrahim Kalin.
Rappelons que suite à l’attaque de Charlie Hebdo, une marche avait organisée à Paris et avait rassemblé une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement. Et ce sont justement ces dirigeants que le ministre turc interpelle.