La lutte traditionnelle a sa terre promise : le Sénégal. Et quand les Sénégalais se déplacent au Niger pour un tournoi rassemblant les Etats d’Afrique de l’Ouest, du 7 au 10 mars, ils reviennent avec beaucoup de médailles. Yékini peut en témoigner.
Les Sénégalais ne brillent pas seulement en football, ils font aussi des merveilles dans la lutte traditionnelle. Au tournoi de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CDEAO), qui s’est déroulé au Niger du 7 au 10 mars, ils sont su imposer leur talent en raflant cinq médailles dont trois en or. Emmenés par Yahya Diop, Yékini dans l’arène, les lutteurs sénégalais étaient survoltés. Il fallait à tout prix asseoir leur leadership dans la région. Et c’est Yékini, dans la catégorie des 100 kg, qui a ouvert le bal. Comme il n’a encore d’adversaire à sa mesure, il remporte aisément tout ses combats et, en toute logique, se hisse sur la plus haute marche du podium.
Le phénomène Yékini
Les camarades de Yékini prennent le relais et tentent de faire aussi bien que lui. Essais transformés pour Salif Diou, qui s’est débarrassé de son adversaire avec beaucoup de finesse, et pour Tapha Guèye, Ousmane Mabaye pour l’état civil. Tapha Guèye, un nom à retenir. Il ne tardera pas à enflammer l’arène dakaroise. Dans la catégorie des -63 kg, le jeune sénégalais peut se targuer de s’être imposé en apportant un savoir-faire et une fraîcheur salvatrice. Sa maîtrise technique a donné le tournis à ses adversaires. Et ce n’est pas sans raison que le public nigérien en a fait son idole.
Dans la catégorie des 100 kg, Gorgui Senghor, pour une première sortie, a raflé l’argent. La belle moisson sénégalaise est venue confirmer la bonne santé de la lutte traditionnelle au pays des Lions. Oui, il n’y a pas que le foot à Dakar. Les lutteurs savent rugir et se battre aussi bien que les camarades de Diouf.
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