Le Palais des Congrès de Yaoundé a servi de cadre, du 29 au 31 juillet 2021, à la tenue de la 1ère convention nationale des femmes pour la paix au Cameroun, organisée par la Fondation Friedrich Ebert, bureau Cameroun et Afrique Centrale.
La cérémonie solennelle d’ouverture de ladite convention était présidée par Ndoh Bertha Barkata, Chargée d’affaires à la Primature par ailleurs représentante personnelle du Premier ministre, Joseph Dion Ngute et en présence du Haut-Commissaire Canadien, Richard Bale.
Cette première convention visait trois objectifs majeurs à savoir : le développement, l’égalité et la paix. Les travaux de trois jours ont abouti à l’adoption d’un accord en faveur de la promotion de la paix au Cameroun. « Nous nous sommes rassemblées en tant que mères d’hommes, épouses d’hommes et sœurs d’hommes et nous construirons une alliance plus forte, plus audible et plus nombreuse que ceux qui profitent de la guerre », affirme Yvonne Muma, présidente de Cameroon women’s peace movement (CAWOPEM).
« Rien ne nous fera taire ni nous ralentira. Ni les souvenirs difficiles, ni les témoignages douloureux, ni l’ignorance de ceux qui ne respectent pas les femmes. Il est vrai que les femmes paient chaque jour un prix disproportionné dans les conflits armés. Nous allons également démontrer que nous pouvons relever ces défis », a poursuivi Yvonne Muma.
Cet événement historique, qui marquera l’histoire de la paix au Cameroun, a réuni plus de 1 000 femmes venues de toutes les dix régions du pays. Ces dernières avaient effectué le déplacement avec pour objectif commun, celui de construire une Paix durable au Cameroun. « On s’est réuni au palais des congrès, pour faire écouter au monde l’appel des femmes pour la paix. Il y avait des ateliers sur des pistes et solutions concrètes, des sujets différents. A la fin, nous avons lancé notre appel des femmes avec des résolutions, des recommandations concrètes et après nous avons travaillé sur des pistes différentes », a indiqué Nina Netzer, représentante résidente de la Fondation Friedrich Ebert, Bureau Cameroun et Afrique Centrale.
Pour la diaconesse Jacqueline Ndombo, « lorsque les femmes décident de passer de la parole à l’acte, même les anges au ciel agréent. Puisse donc que ce conclave qui a réuni un très grand nombre de femmes, fasse tâche d’huile dans notre pays en particulier, mais dans le monde en général ».