Le Festival international de voix de femmes de Douala (Festival Massao) accueille du 4 au 9 mai une palette d’artistes féminines qui, du théâtre à la photographie en passant par la musique, comptent bien faire entendre leur voix. Objectif : devenir LA production culturelle d’Afrique Centrale.
Les femmes font leur festival. Jusqu’au 9 mai à Douala, celles qui font vibrer la culture et les arts de ce début de millénaire se sont données rendez-vous pour partager, explorer, offrir et faire entendre leurs voix. La deuxième édition du Festival de voix de femmes de Douala (Festival Massao) accueille des comédiennes, des peintres, des cinéastes, des photographes et bien sûr des chanteuses. Parmi ces dernières : Les Nubians, Princesse Erika, Alexia Waku, Pierrette Adam’s ou encore la très attendue Sissy Dipoko.
Au total : plus d’une vingtaine de manifestations culturelles dont une dizaine de spectacles, trois conférences, des projections cinématographiques, des expositions et des ateliers d’art. Le village du festival, éclaté en plusieurs sites dans la ville, peut permettre de drainer un vaste public.
L’Afrique Centrale à la traîne
La première édition du Festival, doté de marraines telles que Miriam Makeba et Were Liking, n’avait pourtant pas reçu l’accueil escompté. Le succès avait été très mitigé. Cette année, l’initiateur et organisateur, Théophile Mbouma Bissa – ancien animateur vedette de la FM 105 – n’a pas ménagé ses efforts pour que le Massao soit » plus populaire et mieux organisé « .
Car l’objectif de la manifestation est de s’imposer comme la grande production culturelle d’Afrique Centrale. La sous-région, étouffée par l’Afrique de l’Ouest et ses événements culturels d’envergure – Marché des arts du spectacle africain d’Abidjan, Biennale des arts de Dakar, Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou, Festival de la mode de Niamey -, espère elle-aussi créer un rendez-vous international. Avec renommée et retombées économiques à la clé.