Les Etats-Unis n’envisagent pas, pour l’instant, de sanction à l’encontre du Burkina Faso, pour le moment gouverné par l’armée après que Blaise Compoaré ait été chassé du pouvoir par le peuple.
Le Burkina Faso est toujours l’objet de préoccupation à l’international, depuis que Blaise Compaoré a été chassé du pouvoir par le peuple. « Les Etats-Unis n’envisagent pas, pour l’instant, de sanction à l’encontre du Burkina Faso, gouverné par des militaires après la démission de Blaise Compaoré », le 31 octobre dernier, à la suite d’une forte pression de la rue contre le projet de changement de l’article 37 de la Constitution, a indiqué, ce mercredi, leur ambassadeur à Ouagadougou, Tulinabo Mushin.
« Il est trop tôt de parler de sanctions. Nous, nous sommes là, comme l’avons dit au lieutenant-colonel, aussi longtemps qu’il y a des progrès », a déclaré l’ambassadeur après avoir rencontré le chef de transition, le lieutenant-colonel Isaac Zida. « Les Etats-Unis sont là pour travailler avec le peuple burkinabè », a-t-il assuré, affirmant que « quand il y a progrès, on ne peut pas commencer à parler de sanctions ».
Toutefois, Washington a exhorté à « un transfert rapide du pouvoir à une autorité civile », précisant que la transition doit être régie par l’ordre constitutionnel avec l’objectif d’organiser des élections en 2015. Pour le moment, les négociations entre l’armée, la société civile et les partis d’opposition commencent à porter leurs fruits. Une charte a été mise en œuvre et mardi les militaires ont fait part de leurs amendements aux différentes parties qui tentent de régler la crise.