Algériens et Sénégalais se sont séparés sur un score de un partout, lors d’un match à Annaba, de la poule finale des qualifications pour le Mondial 2002 au Japon et en Corée.
Plus que le résultat décevant des » Verts » à domicile, leur médiocre prestation est de mauvaise augure pour la suite de la compétition.
Bonne opération pour les » Lions du Sénégal « , mauvaise pour les Algériens, lors du deuxième tours des éliminatoires de la zone Afrique (Groupe C).
En faisant match nul, 1-1 à Annaba (Algérie), la sélection sénégalaise a pris, hier, une sérieuse option pour la coupe du Monde 2002.
Il a fallu un penalty pour que les » fennecs » à domicile, évitent le désastre d’une défaite à domicile et une probable élimination pour la phase finale de la plus prestigieuse compétition du globe.
Le jeu du Sénégalais, résolument offensif, a mis en évidence la qualité des transmissions entre un milieu de terrain dominateur, distribuant de bons ballons aux deux attaquants, Henry Camara et El Hadj Diouf. C’est d’ailleurs l’un de ses inlassables » ratisseurs « , Papa Seydou Diop qui a marqué, à la 17e minute, le premier but sur un centre impeccable d’Henry Camara.
Fennecs » inexistants «
L’équipe d’Algérie, pas vraiment à son avantage s’est aussi révélée maladroite quand la chance lui souriait. Un deuxième penalty sifflé par l’arbitre malien, en fin de match, aurait pu faire basculer la balance du côté des » Fennecs « , mais Bourhali ratait complètement son tir, installant la désillusion dans son camp.
La presse algérienne, le quotidien El Watan en tête, s’est montrée critique envers les » Verts « , estimant que la sélection » n’a absolument pas joué cette rencontre « . Face à une équipe algérienne » amorphe, sans âme, lourde, avec un milieu de terrain inexistant « , le Sénégal aurait pu aggraver la marque sur contre attaque aux 62e et 78e minutes.
L’expression » match nul « revêtant ici un double sens redoutable.