L’Afrique prostituée de l’Occident ! Les Africains, des animaux à utiliser comme des cobayes ? On ne sait ce qu’il y a de plus effrayant dans cette discussion diffusée sur la chaîne d’information française LCI où, avec un calme déroutant, les Professeurs Jean-Paul Mira, chef du service de réanimation de l’hôpital Cochin et Camille Camille Locht, chercheur microbiologiste à l’INSERM, envisagent de tester sur la population africaine un vaccin pour lutter contre le Coronavirus.
Discussion surréaliste sur LCI, chaîne de télévision française d’information, ou Jean-Paul Mira, Professeur à l’hôpital Cochin propose à ses collègues de tester en Afrique le vaccin BCG, utilisé pour la prévention de la tuberculose, afin de lutter contre l’épidémie de Covid-19. En effet, selon l’Inserm, des études ont montré « une corrélation entre taux de vaccination au BCG et taux de morbidité et de mortalité face au CoVid-19 ». Une piste intéressante, cela tout le monde peut en convenir, mais la où cela part sur une voie dangereuse, c’est la façon dont le monde médical présent dans la discussion envisage de faire ces tests sur des Africains !
Question de Jean-Paul Mira : « Si je peux être provocateur, est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude en Afrique, où il n’y a pas de masque pas de traitement, pas de réanimation, un peu comme cela avait été fait sur le Sida, ou chez les prostituées, on essaye des choses car on sait qu’elle seront plus exposées ». Son interlocuteur, le Professeur Camille Camille Locht lui confirme « vous avez raison… ».
Racisme ordinaire, le pire, celui qui se pare d’un semblant d’aide humanitaire. Ces pauvres Africains n’ont rien, donc ils n’ont rien à perdre, on va les aider. C’est oublier un peu vite que depuis trois mois, la Chine d’abord, l’Europe ensuite, les États-Unis maintenant sont totalement dépassés par le Coronavirus ! L’Afrique dont la majorité des cas de contamination sont importés d’Europe mérite mieux que ces idioties d’un autre âge.
Face au tollé que ces propos ont soulevés, et sans excuser l’absence de réaction du professeur Locht, l’INSERM a tenu a publié un tweet précisant ses propos.