Législatives : la Côte d’Ivoire vote dans le calme


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Election
Election (illustration)

Le scrutin législatif très attendu en Côte d’Ivoire a effectivement est en cours, ce samedi 6 mars 2021. Dans le calme, les Ivoiriens accomplissent leur devoir civique.

Ce samedi 6 mars 2021, 7,5 millions d’électeurs ivoiriens sont appelés aux urnes pour élire les 255 députés devant siéger à l’Assemblée nationale. Au total 22 135 bureaux de vote sont prévus pour le déroulement de l’élection sur toute l’étendue du territoire ivoirien. Bien avant leur ouverture prévue pour 8 heures (heure locale), des électeurs se pressaient déjà devant les bureaux de vote de la commune centrale du Plateau à Abidjan, et dans d’autres localités comme Man, Port-Bouët, Béoumi, Agboville ou encore Lakota. Sur place, les dispositions sont prises pour éviter des attroupements dans les centres de vote. Un responsable de la Commission électorale indépendante (CEI) muni d’une liste se charge d’appeler un à un les électeurs pour les inviter à entrer dans les centres de vote.

Pour le moment, aucun incident n’est à déploré sur le terrain. Il sied de rappeler que ce vendredi, le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibert, a, à l’occasion d’une conférence de presse, rassuré les électeurs quant aux dispositions qui ont été prises pour un bon déroulement des opérations de vote, dans un environnement de sécurité et de transparence. Il a profité de l’occasion pour inviter ses collaborateurs au travail consciencieux. « Aux agents des bureaux de vote, je voudrais leur rappeler leurs devoirs de neutralité et de professionnalisme, en exécutant les tâches apprises au cours des sessions de formation, avec sérieux et rigueur », a-t-il déclaré.

Ces Législatives sont à très grand enjeu après la Présidentielles du 31 octobre 2020 boycottée par l’opposition. Et pour cause. Toute l’opposition ivoirienne y participe, y compris les pro-Gbagbo qui, depuis la crise post-électorale 2010-2011 ayant entraîné l’envoi du Président Laurent Gbagbo à la CPI, n’ont plus jamais pris part à une élection. Chaque camp se voit ainsi offrir l’occasion de démontrer ce qu’il vaut sur l’échiquier politique ivoirien.

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Par Serge Ouitona, historien, journaliste et spécialiste des questions socio-politiques et économiques en Afrique subsaharienne.
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