Après la publication des résultats de la grande circonscription électorale de Matoto, ce jeudi 17 octobre, le visage de l’Assemblée nationale guinéenne se dessine. On connaît désormais les probables futurs députés, en attendant la validation de la Cour suprême.
Depuis ce jeudi 17 octobre, cela ne fait pas l’ombre d’un doute concernant les futurs visages qui composeront l’Assemblée nationale guinéenne. On connait la totalité des derniers résultats des élections législatives du 28 septembre dernier, après le décompte de la commune de Matoto, la plus imposante circonscription du pays. La Commission électorale nationale indépendante (Céni) doit confirmer ce vendredi 18 octobre ces résultats, après validation de la Cour suprême. Mais la publication des résultats provisoires permet d’avoir une idée de la répartition des sièges et des pouvoirs politiques du pays. Sauf dernier rebondissement, le parti au pouvoir et l’opposition sont au coude-à-coude, avec une mince avance pour le premier.
La répartition des sièges
Toujours selon les résultats provisoires, le parti au pouvoir et l’opposition font jeu égal. Sur les 38 députés élus au niveau local, un peu plus de la moitié d’entre eux appartient à l’opposition. Sachant que chacun de ces élus représenterait une circonscription électorale à l’Assemblée nationale, le match s’annonce serré pour le parti présidentiel.
Reste maintenant à désigner les 76 députés qui composent les listes nationales. Ce que doit communiquer ce vendredi la Commission électorale nationale indépendante. La répartition des sièges restants se fait à la proportionnelle entre les différents partis. L’état actuel de ces résultats partage l’hémicycle comme suit : Le parti présidentiel du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), sera en tête, mais, il n’aura pas la majorité absolue, avec ses 53 représentants.
Le principal parti de l’opposition, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), de l’ancien candidat malheureux à la Présidentielle de 2010, Cellou Dalein Diallo, se hisse juste derrière, et confirme sa place de deuxième force politique du pays. 38 députés devraient le représenter à l’Assemblée nationale. Le podium sera fermé par le parti de l’Union des forces républicaines (UFR) de l’ancien Premier ministre Sidya Touré, avec 10 sièges.