Législatives en Côte d’Ivoire : la coalition de l’opposition PDCI-EDS clôture sa campagne à Yopougon


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Campagne opposition ivoirienne
Campagne opposition ivoirienne

La campagne électorale en vue des Législatives en Côte d’Ivoire a pris fin ce jeudi 4 mars 2021. Et c’est à Yopougon, vivier de quelque 420 000 électeurs, très discuté entre le parti présidentiel et l’opposition, que cette dernière a tenu son dernier meeting.

Ce jeudi, pour clôturer la campagne électorale en vue des Législatives du 6 mars, les ténors de l’opposition ivoirienne étaient à Yopougon, commune dans laquelle ils avaient lancé leur premier meeting, le 27 février dernier. En première ligne, Michel Gbagbo et Georges Armand Ouégnin, président de la plateforme Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS), tous deux candidats à ces élections. Devant une foule de partisans venus nombreux assister à cette ultime rencontre comptant pour la campagne, Michel Gbagbo a prédit la victoire pour l’opposition. « Ceux qui étaient debout vont se coucher et ceux qui étaient couchés vont se lever », a-t-il annoncé, avant d’appeler les électeurs à sortir accomplir leur devoir civique qui, selon lui, est une mission à eux confiée par les Présidents Bédié et Gbagbo : « Je vous mets en mission au nom des Présidents Gbagbo et Bédié », a-t-il ajouté.

Michel Gbagbo n’a pas manqué d’insister sur quelques-unes de ses priorités une fois élu : « Les semaines à venir, on va voter toutes les lois pour sécuriser le retour de Laurent Gbagbo », a-t-il lancé devant la foule des pro-Gbagbo grisés par ces propos.
Prenant à son tour la parole, le président la plateforme EDS, tête de la liste « Union pour Réconcilier les Ivoiriens », indique que les élections du 6 mars sont très importantes puisqu’elles sonneront le glas de 10 ans de crise, en permettant la restauration de l’État de droit en Côte d’Ivoire. « Le régime actuel est loin d’être démocratique, nous allons veiller à la séparation des pouvoirs afin que la Côte d’Ivoire redevienne un véritable État de droit à la prochaine législature », a affirmé Georges Armand Ouégnin.

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Par Serge Ouitona, historien, journaliste et spécialiste des questions socio-politiques et économiques en Afrique subsaharienne.
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