Des chercheurs ont rapporté le cas d’un bébé infecté par le sida chez qui le virus aurait disparu grâce à des antirétroviraux administrés dès la naissance. Ces résultats pourraient aboutir à un traitement préventif de longue durée.
La Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI), ouverte à Boston lundi 3 mars et qui s’est achevée jeudi 6 mars a révélé des surprises la lutte contre le sida. Il s’agit en effet du cas d’un bébé chez qui le virus du sida aurait disparu. Ce qui donne un immense espoir de guérison de la maladie.
Le mercredi 5 mars dernier, des chercheurs américains ont annoncé qu’une petite fille née séropositive et traitée avec des antirétroviraux était, 11 mois après, sans trace d’infection. Née d’une mère séropositive, la petite fille a reçu le traitement quatre heures après sa naissance et depuis lors, les médecins et n’ont pas cessé le traitement. C’est ce qu’a indiqué le Dr Yvonne Bryson, professeur de pédiatrie à la faculté de Médecine de l’Université de Californie à Los Angeles, ayant participé au soin de l’enfant.
Ce qui est le plus étonnant avec ce bébé c’est la rapidité avec laquelle le virus a disparu, les tests d’ADN étaient négatifs quand elle avait six jours et le sont restés depuis. Ce cas remarquable suscite l’espoir de guérison en cas d’intervention précoce. À plus forte raison que c’est la deuxième fois que ce phénomène est observé.
En effet, en mars 2013, il a été rapporté l cas d’un nouveau-né séropositif apparemment guéri après avoir été traité juste après la naissance avec des antirétroviraux. Née d’une mère atteinte de sida, la petite fille avait reçu des antirétroviraux moins de 30 heures après sa naissance. Traitée jusqu’à 18 mois, les médecins ont perdu sa trace pendant dix mois, et durant lesquels elle n’a reçu aucun traitement. Les tests sanguins effectués par la suite n’ont pas détecté la présence du VIH.
