Le train de l’information : où est la gare de triage ?


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Il est bon parfois de s’interroger sur les mots : information, société de l’information, sont des sésames obligés de tout discours politique, économique ou médiatique contemporain. Négliger la dimension de l’information comme phénomène structurant des sociétés modernes paraît condamner immédiatement au passéisme et à l’inefficacité.

Il est évident que nos sociétés africaines ont un criant besoin d’informations, et de formations, de même qu’il est juste de souligner que les flux d’informations qui circulent sur les nouveaux réseaux, à commencer par Internet, deviennent le véhicule privilégié d’échanges économiques rapides à l’écart desquels le continent ne doit pas se tenir, ou être tenu, s’il veut garder des chances de rattraper son retard économique en dépassant à grande vitesse son manque d’infrastructures.

Recadrer, préciser, choisir, mettre en lumière

Mais il faut se garder de faire de l’information la seule valeur : l’instantanéité de la connaissance des faits n’est qu’une part infime de leur compréhension. Après cette pluie de dépêches qui inonde progressivement tous les pays du monde, il faut pour que lève le sens des événements semer le bon grain de la mémoire, de l’analyse, de la comparaison. Réfléchir, peser, douter, vérifier, synthétiser enfin le puzzle fractionné d’un déluge d’informations.

C’est le rôle modeste que veut se donner Afrik.com : recadrer, préciser, choisir, mettre en lumière. Contre la dictature du nombre et de l’instant, faire prévaloir, au service de l’Afrique, dans un média d’information, la règle de la rigueur et le temps de la réflexion. Sans s’interdire ni la contradiction, ni le débat, ni l’engagement.

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La rédaction d'Afrik, ce sont des articles qui sont parfois fait à plusieurs mains et ne sont donc pas signées par les journalistes
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