La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a proposé la date du 28 février 2010 pour la tenue de la prochaine élection présidentielle au Togo, a annoncé vendredi soir son président, Lardja Henri Kolani, au cours d’une conference de presse à Lomé. La liste des principaux candidats se profile.
« Suivant un calendrier précis, nous proposons que la présidentielle se tienne le 28 février 2010 », a declaré M. Lardja Henri Kolani, président de l’institution chargée de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), l’organisation chargée de préparer les élections. Il a également presenté le chronogramme de la Céni, qui fixe la période de la campagne électorale du 13 au 26 février.
D’autre part, le recrutement des techniciens et des opérateurs de saisie, l’affichage des listes électorales de 2007 et la supervision de la formation des forces de l’ordre et de sécurité et leur déploiement sur tout le territoire national sont prévus du 5 octobre 2009 au 18 février 2010. Mais, il faudra attendre la décision finale du conseil des ministres qui, selon la loi, convoque le corps électoral par décret, soit 60 jours avant la date du scrutin, autrement dit le 31 décembre 2009.
Les candidatures se dessinent
Les représentants de l’Union des forces de changement (UFC) de Gilchrist Olympio et du Comité d’action pour le renouveau (CAR) de Yawovi Agboyibo – deux principaux partis de l’opposition représentés au Parlement – boycotent les travaux de la Céni. Ceux-ci s’insurgent contre la procédure de vote qui a porté lundi dernier son President Lardja Henri Kolani, à la tête de cette institution.
A cette élection très attendue par les Togolais et la Communauté internatioanle, plusieurs personnalités ont déjà annoncé leur candidature. Parmi elles, Nicolas Lawson, homme d’affaires et candidat malheureux en 2003 et 2005, Kofi Yamgnane, le franco-togolais ancien secrétaire d’Etat Français, et l’ex-premier ministre Togolais, Messan Agbéyomé Kodjo.
Du coté de l’UFC et du CAR, qui veulent désormais faire front commun pour désigner un candidat unique pour affronter l’actuel président Faure Gnassingbé, la fumée blanche a du mal à prendre forme.
Au Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir), meme si son Candidat n’est pas encore officiellement annoncé, nul ne doute de la candidature de Faure Gnassingbé, arrivé au pouvoir en 2005, après la mort de son père.